Laurent Cabrol, le météorologue bien connu des fidèles d'Europe 1, vient de publier un essai (édité au «Cherche midi») qui a pour vocation de tordre le cou à certaines idées reçues en matière d'écologie. Documents historiques à l'appui, l'auteur démontre que les phénomènes climatiques sont changeants et souvent imprévisibles, que la terre est un être vivant ayant sa vie propre et que notre influence sur ces phénomènes est mineure, quasi négligeable. En effet, les climatologues ont observé une alternance des périodes de canicules et des périodes de glaciation et ce de manière constante depuis des millénaires.
De la lecture attentive de cet essai, je déduis, pour ma part, que les séquences de réchauffements de la planète sont bien antérieures à l'arrivée de ces salopards d'automobilistes qui subissent la malédiction des pouvoirs publics comme s'ils devaient expier on ne sait quel péché originel. Laurent Cabrol démontre que « à l'échelle de l'atmosphère, nos rejets sont insignifiants » et que « en réduisant de 10 km/h notre vitesse sur les autoroutes, nous économiserions ce que les Chinois consomment en trois heures ». Alors, s'il ne s'agissait que d'une manipulation n'ayant d'autre objet que celui d'augmenter la pression fiscale sur les automobilistes et de leur pourrir la vie avec des réglementations de plus en plus contraignantes et très souvent injustifiées.
Plus loin, et en conclusion de son propos, Laurent Cabrol se fait l'avocat du nucléaire en même temps qu'il plaide contre la déforestation.
Un dernier point, mais qui n'est pas accessoire : l'auteur se dit «écologue» et non «écologiste». La nuance est de taille. Méditons-la !