Je viens de découvrir, grâce à l’illustre Manuel Vals qui, après mille contorsions assez maladroites, est finalement tombé à droite, ma véritable personnalité : je suis un passéiste archaïque. Rien de moins…
Et tout compte fait, j’en ressens une certaine fierté.
N’en déplaise à Vals, à son Macron et à son ami Gattaz, je demeure fidèle à mes références qui sont, pour les plus marquantes, Voltaire, La Fayette, Danton, Victor Hugo, Louise Michel, Zola, Jaurès et Stéphane Hessel. Ces modèles représentent à mes yeux la « France Vraie », celle des Droits de l’Homme, de la Fraternité, de la solidarité, du droit de chacun à l’instruction laïque et gratuite, du droit à la santé et à des soins de qualité pour tous.
Qu’on ne me parle pas de cette escroquerie morale et politique que l’on appelle en un affreux jargon la « real politik », ni du modèle libéral anglo-saxon qui ne sert que les intérêts des États-Unis et qui est relayé par l’Europe bruxelloise et par la mère Kel et que l’on veut nous imposer avec la complicité des pseudo-socialistes qui dirigent actuellement la France.
L’ultra-libéralisme nous conduit dans le mur en nous réduisant à l’état servile, à une sorte de vassalité, en brûlant nos racines, en substituant à notre langue un sabir indigeste hérité d’un mauvais anglais, en banalisant notre patrimoine.
Oui, il y a bien une exception française, que cela plaise ou non aux peuples immatures tel le peuple étasunien en particulier.
Vals et ses acolytes vont-ils nous livrer pieds et poings liés au diktat des « transnationales », ces entreprises sans lois et sans moralité qui veulent diriger les nations par le biais de la mondialisation et réduire l’humanité à un grand marché d’esclaves et de consommateurs aveugles ?
Vals, Macron et autres Gattaz, chantres du capitalisme sauvage et traîtres à notre glorieux passé humaniste, je vous cite à comparaitre bientôt devant le tribunal de l’Histoire.