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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 08:00

Voilà que l’on remet sur le tapis l’abolition de la prostitution à l’aide de mesures coercitives qui frapperaient non seulement les dames qui l’exercent mais aussi leurs clients.

 

S’il est vrai que la prostitution a un caractère avilissant, elle sous-tend souvent un état de grande misère, misère physique pour les prostituées et misère morale pour leurs clients.

 

Éradiquer la prostitution, c’est priver d’un moment de réconfort fugace ces hommes que l’on pourrait appeler « les orphelins de l’amour », ceux-là qui, pour telle ou telle raison, n’ont pu trouver de quoi remplir leur vie sentimentale et n’ont d’autre recours que la location temporaire d’un corps à défaut d’un cœur.

 

Ce qu’il faut combattre, ce sont les réseaux proxénètes bien organisés qui européanisent et même mondialisent le commerce de la chair mais qui sont intouchables, peut-être parce que protégés…

 

Et, de même que l’on vilipende les fumeurs de « Gitanes » mais pas ceux de « Havane », les buveurs de mauvais vin mais pas ceux de grands crus, on va poursuivre les prostituées des petits hôtels mais sans doute pas celles des palaces.

 

Au fait, quid du « Carlton » de Lille ?

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