11 septembre ! Quel bien triste anniversaire !, quel dramatique anniversaire !

Bien entendu, je veux évoquer la chute et l’assassinat de Salvador Allende qui furent très certainement téléperpétrées par la CIA, c’est-à-dire par le gouvernement étasunien que l’arrivée au pouvoir d’un humaniste socialisant dans une nation de cette Amérique latine « vassale » des États-Unis indisposait et dérangeait dans ses plans hégémoniques.

C’était, vous en souvenez-vous peut-être, le 11 septembre 1973, il y a juste quarante ans.

Le calendrier maya avait fixé la fin du monde à la fin de l’année dernière. Nous n’avons rien vu de semblable. On nous dit maintenant que cette non-fin du monde pourtant annoncée à grands coups de tambour résulte d’une banale erreur de calcul et que, rectification faite, elle est reportée à 2027.

Voilà bien une horrible nouvelle. L’âge d’or étant prévu pour 2025 (cf les prédictions de notre gouvernement), nous n’aurions donc que deux ans pour en bénéficier !

Les Mayas ne sont pas sympas !

Les Étasuniennes, toujours à la pointe du progrès et de la c., mènent campagne pour avoir le droit de se promener dans la rue seins nus au motif que les hommes y sont autorisés et ce, bien sûr, en vertu du principe de l’égalité des sexes.

Or, si les seins des hommes ne sont que des seins factices, les femmes ont réussi à faire d’un organe utilitaire (l’allaitement de leurs nouveau-nés) un outil de pouvoir, le pouvoir érotique bien entendu, c'est-à-dire le pouvoir le plus pernicieux et le plus diabolique qui soit.

Puis-je rappeler ce que l’écrivain Louis Pauwels écrivait en septembre 1993 dans le « Figaro-Magazine » : « Que l’aboutissement du féminisme puisse être la transformation de la société en un gynécée obscène et agressif, cela me pose question » ?

Et cela pose question à tous ceux qui sont encore dotés d’une raison saine.

En cette fin de mois d’août, les auditeurs et téléspectateurs ont droit aux mêmes crétineries odieuxvisuelles qui consistent à tendre le micro et/ou la caméra aux vacanciers motorisés sur le retour. Et ces derniers de regretter que les vacances touchent à leur fin et que, demain, il faudra retourner au travail après quelques heures passées dans la moiteur poussiéreuse des autoroutes entre deux péages qui s’assimilent à de l’extorsion de fonds. Si encore ces vacanciers attristés et résignés ne se croyaient pas obligés d’émailler la banalité de leurs propos par ces rires bêtes et inutiles que déclenche la moindre vue d’un tendeur de micro ou d’un porteur de caméra.

Mais, ces imbéciles pensent-ils une seule seconde à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir du travail et qui, par voie de conséquence, n’ont pas ces vacances sacrées avec soleil, plage, paella et paresse, ces vacances qui rassemblent chaque été les « Dupont-la-Joie » ?

Je sais. Le personnage a cultivé au plus haut point l’art de se rendre antipathique. Défendre devant les tribunaux des criminels de guerre ou des dictateurs sanguinaires, quelle honte ! Et puis, c’était un communisse, un rebelle. Et qu’a-t-il fait durant les huit années de sa mystérieuse disparition ? Et si, comme Geoghiu, Guénon, Garaudy et quelques autres, il était allé à la rencontre de la sagesse musulmane telle que la prodiguent les soufis, philosophes discrets de la tradition islamique ? Qui sait… Cela a été jadis évoqué.

Quoi qu’il en soit, je ressens l’impression qu’avec la mort de l’énigmatique Jacques Vergès, c’est encore un lambeau de la vraie France (celle où l’on parlait encore le vrai français) qui se déchire.