Un jeune député socialiste (les anciens, échappés aux griffes d'Alzheimer, se souviennent encore de ce parti politique progressiste à présent déchiré entre des vieux éléphants opiniâtres et des jeunes loups pressés) dénonce la rhétorique laxiste de monsieur Sarkozy.

Il n'a pas tort.

À l'instar des bellâtres des médias télévisuels qui, à longueur de journées, massacrent la langue française, ledit Sarkozy ne prend guère soin de son langage et, aussitôt qu'il délaisse la récitation des discours fignolés par ses conseillers pour se lancer dans l'improvisation, il s'exprime à la manière d'un individu quasi alnaphabète n'employant que des mots pauvres ou vulgaires.

Populisme ? Démagogie ? Je m'en foutisme ? Cui lo sa ?, comme dirait son épouse ou Berluscono.

Toujours est-il qu'il est inadmissible qu'un Président de la République Française (ce pays riche de culture) ne châtie pas son langage, même si, dans cet incident, Jean-François Coppée (le non-aigle de Meaux) a voulu maladroitement voler à son secours. 

Le numéro 91 du journal «La Braise et l'Étincelle»

vient de paraître.

On peut consulter son sommaire et l'éditorial

dans la rubrique :

«Sommaires des publications».

Hier dans la soirée, un ami qui m'est très cher m'a téléphoné pour diverses choses et m'a entre autres demandé pourquoi, depuis le 25 novembre, je n'avais plus édité sur mon blog de "grains de sel". J'ai même senti dans sa voix un affectueux reproche.

Puisqu'arrivent les vacances de fin d'année, je vais reprendre le cours de mes "grains de sel".

Vous aurez nécessairement observé le vide abyssal des programmes de télévision (toutes chaînes confondues). Aussi, ai-je renoncé à allumer mon récepteur et j'ai lu en plusieurs soirées un livre de Guy Carlier au titre provocateur : "J'peux pas plaire à tout le monde".

Guy Carlier, vous connaisez : c'est ce gros monsieur insolent au sourire angélique qui a participé en 2004 et 2005 à une émission  de Marc-Olivier Fogiel diffusée chaque dimanche soir sur France 3 " On ne peut pas plaire à tout le monde". Dans son livre au titre très voisin, Carlier publie ses rubriques de cette époque. C'est un  régal.

Actuellement, ce même Guy Carlier officie environ trois minutes chaque matin sur Europe 1 (vers 8 heures) dans le cadre de l'émission matutinale dirigée par Fogiel. Et mon plaisir ne s'est pas émoussé. Ce chroniqueur s'exprime en un français appliqué et nuancé, plein d'images qui virevoltent et qu'il faut saisir au passage. N'est-il pas le mari (ou compagnon, je ne sais pas et je m'en moque) de la fille ex-kidnappée du commissaire San Antonio dont le style, il y a quelques décennies, me fit découvrir les richesses cachées de notre langue ?

Avec Carlier, pas de langue de bois, pas de flatterie, pas de compromis. Il égratigne avec un fond d'humour et de tendresse mêlées les célébrités contemporaines qu'il descelle avec flegme du piédestal que leur érigent d'autres chroniqueurs, notamment celui qui se vautre chaque dimanche apès-midi sur un canapé rouge.

Notre époque manque singulièrement de "carliers", de "bedos", de "desproges". Et c'est bien regrettable ! Que sera un monde sans insolence ?

de consulter nos différentes rubriques ;

il y a de nouvelles informations,

notamment chez «Les Amis d'Yves-Fred».

Une bande de tristes pédagogues voudrait que l'on supprime la notation des élèves dans les classes du cycle primaire.

A quoi bon ?

Ce ne sont pas les notes qu'il faut supprimer mais la fâcheuse habitude de certains enseignants qui livrent les élèves mal notés en pâture aux railleries de leurs condisciples mieux notés. Il suffirait de ne pas énoncer les notes publiquement mais de les remettre discrétement à chaque élève, les mal notés comme les autres.  

On ne doit jamais humilier un enfant car il en sera marqué sa vie durant.