Un jeune député socialiste (les anciens, échappés aux griffes d'Alzheimer, se souviennent encore de ce parti politique progressiste à présent déchiré entre des vieux éléphants opiniâtres et des jeunes loups pressés) dénonce la rhétorique laxiste de monsieur Sarkozy.
Il n'a pas tort.
À l'instar des bellâtres des médias télévisuels qui, à longueur de journées, massacrent la langue française, ledit Sarkozy ne prend guère soin de son langage et, aussitôt qu'il délaisse la récitation des discours fignolés par ses conseillers pour se lancer dans l'improvisation, il s'exprime à la manière d'un individu quasi alnaphabète n'employant que des mots pauvres ou vulgaires.
Populisme ? Démagogie ? Je m'en foutisme ? Cui lo sa ?, comme dirait son épouse ou Berluscono.
Toujours est-il qu'il est inadmissible qu'un Président de la République Française (ce pays riche de culture) ne châtie pas son langage, même si, dans cet incident, Jean-François Coppée (le non-aigle de Meaux) a voulu maladroitement voler à son secours.