Tristounet, notre premier sinistre, n'a pas de mots assez durs pour fustiger les automobilistes (tous délinquants !) et il se fait volontiers l'apôtre de la «tolérance zéro». Soit !
Nous savons cependant que ce même Tristounet adore l'automobile et pratique, dès que son patron lui lâche la grappe, le sport motorisé.
Hérédité ou pas, son fils, Édouard, est atteint du même syndrome de la vitesse automobile, à la différence que, si Papa s'amuse sur des circuits privés, lui le fiston, s'éclate sur les routes et autoroutes publiques, comme, par exemple, sur la rocade de Rennes. Ainsi, nous apprenons que, en mai dernier, au volant d'un 4x4 (véhicule polluant s'il en est), il a frôlé un scooter et l'a obligé à mordre le gazon du bas-côté de la route.
Loin de s'excuser (et quoi, encore ?), l'Édouard en question a poursuivi sa route non sans avoir gratifié la scootériste d'un doigt d'honneur. Les fils de ministres ne sont-ils pas des hommes « d'honneur».
Quant à la plainte déposée par la scootériste, devinez ce qu'il en est advenu. Poubelle !
