Par déontologie, je ne regarde jamais les journaux télévisés de TF1 (cette télé de M. dont parla jadis Michel Polac). Cependant, j’ai cédé dimanche soir dernier à la curiosité et j’ai, comme quatorze millions de mes concitoyens, assisté à la piètre prestation de monsieur Strauss-Kahn.
Je n’ai jamais voulu porter un avis sur cette affaire du « Sofitel » new-yorkais au simple motif que je n’étais pas plus que vous dans la suite 2806 de cet hôtel le jour ou DSK est censé avoir eu quelque malencontreuse aventure avec une femme de ménage.
Mais, comment un homme de sa qualité intellectuelle peut-il être aussi maladroit (j’allais dire gauche – il faut bien qu’il soit de gauche d’une manière ou d’une autre !) quand il prétend se justifier publiquement ?
Pitoyable et non convaincant est le moins que l’on puisse dire et ses avocats ultra-médiatisés (vous savez Double-patte et Patachon) ont eu bien du mérite d’avoir obtenu un abandon des poursuites judiciaires, sans que l’on comprenne la nécessité d’un procès civil programmé prochainement. En effet, s’il est innocenté, il ne doit rien à personne et si la femme de ménage obtient des dommages-intérêts, c’est qu’il n’est pas innocent. Mais il est vrai que nous autres, pauvres cartésiens que nous sommes, ne comprendrons jamais rien aux mécaniques étasuniennes.
