Bien que le football me sorte par les yeux et, même, me dégoûte car il pue le fric à plein nez et encourage le chauvinisme le plus stupide, je pense que cette victoire de l'équipe de France sur celle de l'Eire est un scandale.

Il est hautement immoral et méprisable de remporter une importante victoire qui repose sur la tricherie d'un joueur et l'incompétence d'un arbitre déclaré infaillible par des réglements idiots.

Surtout en présence d'un Président de la République, garant de la moralité...

Voilà que, méprisant le ridicule, les parlementaires vont avoir à légiférer sur la fessée.

Comme si la fessée pouvait être assimilée à une maltraitance !

Ils n'ont vraiment rien  à faire.

Nos dirigeants (État et collectivités locales) seraient--ils encore plus bêtes qu'on ne le dit ?

En effet, une contravention pour stationnement illicite s'élève à 11 € et côute pour son traitement 30€, soit une perte de 19€ à chaque contravention.

N'importe quel gestionnaire avisé déciderait aussitôt de supprimer les horodateurs et de revenir aux disques «zone bleue» de jadis qui ne coûtent rien.

Mais, l'imbécile chasse aux sorcières menée à l'encontre des automobilistes aveugle nos dirigeants.

Puisque l'identité française est actuellement sur la sellette, je veux dire combien je suis non pas banalement fier mais heureux d'être Français, c'est-à-dire d'appartenir à un espace culturel privilégié construit au fil des siècles par des écrivains et des artistes de talent.

J'aime la France au point que je souffre chaque fois que je l'entends traiter «d'hexagone». Que ce mot est laid et propre à défigurer mon pays !

Est-ce une grande faute que ne pas bêler avec les moutons de Panurge ?

Aujourd'hui, on  commémore à grand bruit la chute du «Mur de Berlin» tombé il y a juste vingt ans.

Il est vrai que construire un mur au milieu d'une ville est un crime.

Cependant, il faut aussi savoir de quoi on parle. Les États-Unis et leurs vassaux (en gros, l'Europe de l'Ouest) se moquaient du malheureux sort des peuples d'Europe centrale satellisés par l'Urss, affamés et réduits en esclavage ; mais, le seul souci du monde, dit libre, était d'abattre déinitivement le communisme qui était la hantise des États-Unis en cela qu'il constituait une sorte de contrepoids aux apétits insatiables du capitalisme dont les chantres avaient réussi, à grands coups de propagande et de mensonge, à faire l'amalgame entre communisme et soviétisme. Ce qui relève de la manipulation la plus odieuse. Le communisme est une philosophie politique, le soviétisme est un système de gouvernement, impérialiste et dictatorial.

Le communisme abattu en même temps que le fameux mur de Berlin, un boulevard s'est ouvert devant le capitalisme le plus extrême. Nous en dressons aujourd'hui le redoutable bilan. Mais, n'est-il pas trop tard ?

Nous avons été roulés, avouons-le. La fascination aveugle et excessive exercée par les États-Unis sur les peuples n'est pas étrangère à ce marché de dupes.