16 février 2010
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10:05
On apprend qu'aux Philippines une séance de karaoké a mal tourné ; une bagarre générale entre les participants s'est déclenchée à propos de l'interprétation de la chanson «My way», version anglophone d'une chanson française de Claude François «Comme d'habitude».
Pour ma part, je n'ai jamais compris comment une chanson aussi banale, aussi bête et sans le moindre intérêt a pu faire le tour du monde. C'est désolant et témoigne de la baisse quasi généralisée du bon jugement.
16 février 2010
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08:46
Je m'aperçois, à ma grande honte, que j'ai commis un lapsus dans mon grain de sel du 15 février.
En effet, j'ai parlé, dans le troisième paragraphe, de vigiles armés de chiens.
En vérité, il fallait lire : de chiens armés de vigiles.
Au fait, comment dt-on «vigiles» et «chiens» en magyar, future langue des salariés de «Philips» mutés en Hongrie ?
15 février 2010
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18:42
L'inélégance patronale est-elle encore à démontrer ?
Une usine «Philips», sise à Dreux, a brutalement fermé durant ce dernier week-end, les presque trois cents salariés ayant été prévenus par lettre recommandée qu'ils n'auraient pas à se présenter à leur poste de travail ce matin.
Ils sont quand même venus et n'ont pu pénétrer dans l'usine dont toutes les issues étaient gardées par des vigiles armés de chiens.
M'accusera-t-on de populisme primaire si je dis que ce procédé est honteux et déshonore le patronat qui, bien sûr, s'en moque éperdument ? Mais, j'y pense : l'honneur, le devoir, le courage, c'est pour les travailleurs ; chez les patrons, on trouve le mépris, la lâcheté, les vigiles et les chiens.
11 février 2010
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10:08
Curieuse conception de la programmation de France 2.
Un exemple : hier soir, mercredi 10 janvier, en première partie de soirée (de 20 heures 30 à 22 heures 10) quand la famille est réunie et que les enfants ne sont pas encore tous couchés, à part les tout petits, on nous présente un polar de mauvais goût au titre évocateur «Obsessions» qui ne peut pas inciter ces jeunes enfants à avoir des rêves paisibles.
Puis, en deuxième partie (de 22 heures 15 à plus de minuit), la même chaîne nous offre un divertissement «Panique dans l'oreillette» qui pourrait être vu par le enfants dont la grande majorité sera couchée à cette heure-là.
Cette grille de programmes est imbécilement conçue.
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Une des 27 nations de l'Europe Unie, la Grèce, se trouve en faillite avec une dette abyssale. On comprend que la crise économique que l'on nous a balancé pour calmer les travailleurs frappe plus douloureusement les pays les plus fragiles, ce qui est justement le cas de la Grèce. Bien entendu, l'imagination n'étant toujours pas au pouvoir, les dirigeants de ce pays (auquel notre civilisation doit tant) ont aussitôt lancé un plan d'austérité dont les travailleurs seront les victimes car, eux seuls, seront comme d'habitude appelés à faire des sacrifices.
On apprend par ailleurs que le taux des prêts financiers concédés à la Grèce par les autres états européens est le double de ceux concédés, par exemple, à l'Allemagne. Aussi, alourdira-t-un peu plus la dette de la Grèce. C'est une honte !
Ce n'est pas faire du populisme primaire que de proclamer haut et fort que les chantres du libéralisme capitaliste sont des salopards.
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Un détail amusant : toute l'Amérique du Nord croule sous la neige, à l'exception de Vancouver où, justement, commencent demain vendredi les J.O d'hiver.
Et si le Bon Dieu avait aussi de l'humour !
7 février 2010
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10:51
Pensez-vous qu'un jour on en finira avec cette main du footballeur Thierry Henry ? Il a triché, c'est vrai, à l'occasion d'un match qualificatif. Mais, relativisons cet incident (dont au demeurant je me moque éperdument comme de tout ce qui touche au football) car nous vivons dans une société de tricheurs et cet Henry-là n'a fait que se conformer à l'ambiance générale : politique, économique, etc. etc.
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Il y a quelques instants, sur Europe 1, Xavier Bertrand qui ne cache pas ses ambitions présidentielles dès que le siège sera libre, a affirmé que nous entrons cette année dans une nouvelle décennie. Oh, le sot homme ! Hou ! La honte !
25 janvier 2010
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08:43
Voilà plusieurs jours que l'on nous rebat les oreilles avec ce grand homme qui possède deux casquette ou, si l'on préfère, un pied dans le secteur public avec «EDF» et l'autre dans le privé avec «Veolia». Double casquette et peut-être double salaire, même si, aux dernières nouvelles, il y aurait renoncé, pris sans doute par un rebond de pudeur.
Cela étant posé, le gouvernement nos présente le bonhomme comme un être exceptionnel, un super gestionnaire aux idées lumineuses et originales. Soit.
Il est vrai que, à peine en poste, ce nouveau grand patron d'EDF a déjà eu une idée parfaitement novatrice : augmenter les tarifs de l'électricité... Ce que n'importe quel imbécile aurait su faire aussi bien...
20 janvier 2010
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21:07
C'est presque décidé : «Air France», toujours à la pointe du progrès, va surtaxer les passagers obèses en leur faisant payer un second fauteuil à hauteur de 75% de son prix.
Ceci appelle deux observations.
1) Fera-t-on une remise aux passagers anorexiques et aux ressortissants du Biafra ?
2) Puisque, parallèlement, la compagnie «Air France» envisage d'allèger les fauteuils de ses avions pour économiser du carburant, ne devra-t-elle pas pas craindre que les pasagers atteints d'obésité, n'endommagent les fauteuils allégés (et deux à la fois) ?
Il y a -t-il un psychiatre dans l'avion ?
15 janvier 2010
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08:52
Il paraît qu'en vertu de la religion libérale et des dogmes, la SNCF va être soumise à la concurrence. Ainsi, plusieurs compagnies ferroiviaires pourront exercer leur talent dans notre pays.
Pourquoi pas ?
Il est quand même à craindre que, en jouant au petit train, on assiste à des télescopages quand plusieurs compagnies lanceront leurs convois en même temps, chacun cherchant à arriver avant ses concurrents.
14 janvier 2010
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«Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain (lire étasunien, NDLR) permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleruriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans maison et sans toit sur la terre que leurs parents ont conquis.»
Qui a écrit cela ? Est-ce un «salaud» de marxiste ? Est-ce un dénonciateur du libéralisme et de ses mauvaises manières ? Est-ce un «bouffeur» de bourgeois ?
Que nenni ! L'auteur de ce libelle n'est autre que Thomas Jefferson, président des États-Unis de 1801 à 1809. Deux cents ans plus tard, il est grand temps de méditer sur cette réflexion plus que jamais d'actualité.
13 janvier 2010
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13:52
Nous avons tous en tête un passage de cette chanson d'Alain Souchon :«J'ai dix ans, et, si tu me crois pas, t'vas voir ta gueule à la récré».
Maintenant, à la récré, on ne sort plus les poings mais les couteaux et, même parfois, les armes à feu.
Sur cet inquiétant sujet, nos groses têtes pensantes se penchent et de l'Élysée aux rectorats, en passant par Matignon et le ministère de la non-éducation nationale, coulent à grands flots les larmes de crocodile.
Sans qu'une seule de ces grosses têtes ose remonter à la racine de ce mal qui prolifère dans nos lycées et collèges. En effet, personne n'osera dénoncer cette scandaleuse déferlante de la violence cinématographique et télévisuelle que nous envoient nos «sacro-saints amis» étasuniens. Libre à la jeunesse de cette peuplade gavée d'inculture de s'entre-tuer ; rien ne nous oblige à l'imiter.
Il est à croire que les enjeux financiers drainés par ces infâmes productions et par leurs distributeurs interdisent aux grosses têtes de faire la relation entre la violence fictionnelle d'un certain cinéma et la violence quotidienne.
Moi, je parle sans crainte, en citoyen libre, et j'accuse les véritables responsables de cette violence banalisée. Ces gens me dégoûtent.
