Bonjour. Je suis de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur.
Je m'étais réveillé ce matin de façon tout à fait normale et je voyais s'ouvrir devant moi une journée sans gros soucis.
Quand j'entendis à la radio une information incroyable.
D'abord, je crus m'être rendormi et rêver.
Puis, j'ai pensé quelques secondes qu'en politique prévoyant, voire avant-gardiste, monsieur Luc Chatel, ministre de l'Éducation, lançait, avec quatre jours d'avance, son «poisson d'avril».
Ne nous annonçait-il pas qu'il préparait pour la prochaine rentrée une importante réforme de l'apprentissage de l'histoire au collège ?
Il s'agirait simplement de supprimer ou de réduire à leur plus simple expression l'étude de personnages importants de notre histoire : François 1er, Richelieu, Louis XIV et, peut-être, Napoléon.
Pardonnez-moi, ce monsieur Chatel est un fou dangereux et je demande son internement d'urgence. En effet, il porte une grave atteinte, un coup fatal à notre patrimoine déjà bien menacé par la colonisation anglophone.
Pourquoi cet acharnement destructif ? Quel en est le but ? C'est une forfaiture passible de la Haute Cour de Justice. Du moins, si nous étions encore en République...
Ce ministre indigne sait-il qu'une peuple privé de sa mémoire est une peuple colonisable, un peuple sans âme, un peuple dépouillé.
Je le répète sans crainte : ce ministre est un traître.

Humour noir à France 3 : à Marseille, une passante a été atteinte de plusieurs balles. Commentaire de France 3 : dans le quartier médusé, règne un silence de plomb.

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Voici un exemple de «video-bavure» : des pompiers catalans en visite en France ont été filmés par des caméras de surveillance en sortant d'un supermarché et, aussitôt, assimilés aus terroristes de l'ETA qui avaient la veille assassiné un policier. Ils reviennnent de loin... Pour les fins limiers de la vidéo surveillance, adieu les primes et la légion d'honneur...
Ceci est quand même inquiétant. Aucun de nous n'est à l'abri d'une méprise de ce genre et le régime policier qui se met en place avec la complicité active de nos «chers zélus» n'est pas sans danger. Le remède est peut-être pire que le mal. La paranoïa sécuritaire est sournoisement liberticide. Attention !!!

Tristounet, notre premier sinistre, n'a pas de mots assez durs pour fustiger les automobilistes (tous délinquants !) et il se fait volontiers l'apôtre de la «tolérance zéro». Soit !

Nous savons cependant que ce même Tristounet adore l'automobile et pratique, dès que son patron lui lâche la grappe, le sport motorisé.

Hérédité ou pas, son fils, Édouard, est atteint du même syndrome de la vitesse automobile, à la différence que, si Papa s'amuse sur des circuits privés, lui le fiston, s'éclate sur les routes et autoroutes publiques, comme, par exemple, sur la rocade de Rennes. Ainsi, nous apprenons que, en mai dernier, au volant d'un 4x4 (véhicule polluant s'il en est), il a frôlé un scooter et l'a obligé à mordre le gazon du bas-côté de la route.

Loin de s'excuser (et quoi, encore ?), l'Édouard en question a poursuivi sa route non sans avoir gratifié la scootériste d'un doigt d'honneur. Les fils de ministres ne sont-ils pas des hommes « d'honneur».

Quant à la plainte déposée par la scootériste, devinez ce qu'il en est advenu. Poubelle !

Voilà, ça recommence.

Une bande d'allumés remet sur le tapis la réforme de l'orthographe.

Je suis résolument contre parce que réformer l'orthographe de la langue française, c'est porter encore un mauvais coup à notre patrimoine culturel déjà bien malmené par les médias et les anglomaniaques.

C'est aussi donner une prime à la paresse et encourager le laxisme. Dans le domaine de la culture, on ne doit jamais niveler par le bas.

Plutôt amusante cette histoire de candidat aux élections régionales qui aurait eu jadis des démêlés avec la justice. Et plus amusante encore la réaction de ce maire fanconvillois (et non par franconvillain, comme on pourrait le croire) qui a accusé ce candidat de délits commis par un homonyme. On ne dira jamais assez le manque de sérieux des politiques.

A propos, pourquoi ne pourrait-on pas être candidat au suffrage universel pour une ancienne histoire de justice ? On en connaît qui, déjà élus et même plusieurs fois réélus, ont eu aussi a répondre devant la justice de certains actes délictueux, qui ont même été mis en examen et incarcérés (dans des conditions privilégiées) et qui, dès la levée d'écrou, ont, sans honte ni scrupule, retrouvés les sièges confortables qui justement leur avaient permis de tricher avec les lois.