Hier, deux affaires judiciaires ont trouvé leur aboutissement au Palais de Justice de Paris et deux verdicts sont tombés.

Le premier concerne cette soi-disant église de scientologie qui n'est qu'une banale secte, dont le caractère nuisible n'est plus à démontrer. De nombreux naïfs se sont faits plumer par cette secte.

Or, je crois que le succès malfaisant de cette secte internationale est directement lié à son estampille étasunienne qui fascine tous les imbéciles du monde en général et ceux de notre pays en particulier.


Le second concerne l'illustrissime et sinistre Pasqua, prototype du politique dans toute son horreur. Hier soir, au Journal télévisé de France 2, il tenta de protester de sa bonne foi et de son innocence avec des accents gaulliens qui n'impressionnent plus personne. Comme bon nombre de voyoucrates, Pasqua prit son essor dans l'ombre protectrice de De Gaulle dont la perspicacité quant au choix de ses disciples n'était pas la principale qualité. Et puis un an de prison ferme, c'est quand même moins dur qu'une pendaison à un croc de boucher.

Samedi soir, à la suite de l'annulation d'une rencontre de football pour des raisons sanitaires, des supporters insupportables des équipes concernées ont provoqué de graves bagarres dans le centre de la ville de Marseille.

Etant donné la multiplication intolérable de ce type d'incident provoqué par des bandes de crétins irréversibles, et pour aussi longtemps que la xénophobie, le racisme, l'abus de boissons alcooliques et les instincts les plus sordides seront associés au football, il serait hautement souhaitable que les pouvoirs publics interdisent ce genre de sport dominé par l'argent et le chauvinisme et qui sombre dans les excès que l'on sait (que l'on se souvienne du Heysel, drame qui peut se reproduire à n'importe quelle occasion).

Que les politiques fassent une fois preuve de courage !

Après quelques jours de grande fatigue et de paresse y résultant,
le blogueur est de retour.

L'actualité de l'asile de fous est si dense qu'il ne sait pas bien
par quel bout la prendre.

Il vous informe que diverses rubriques du blog 
viennent d'être mises à jour :

- Les conférences,

- l'Onde poétique,

- Les Amis d'Yves-Fred,

- Propositiions de conférences,

- Sommaires des publications.


Bonne lecture et à très bientôt.

Il paraît que le livre de monsieur Giscard d'Estaing se vend très mal (500 exemplaires vendus en une semaine en dépit du battage médiatique fait autour de lui).

Que monsieur Giscard d'Estaing ne se blesse pas si je me réjouis de ce flop car il montre la vacuité actuelle de l'édition en général qui préfère publier des «mémoires» signées (et quelques fois écrites !!!) par des personnalités politiques, artistiques ou sportives qui n'apportent rien ni à la défense de notre langue ni à la conservation de notre patrimoine culturel.

Pendant ce temps, les véritables écrivains (romanciers, essayistes...) sont méprisés par les éditeurs qui ne sont plus, pour la plupart d'entre eux, que des marchands de papier.

Signe des temps, sans doute ! Bien triste temps en vérité !

Aujourd'hui, journée du patrimoine. C'est-à-dire que les honnêtes gens sont autorisés à visiter, entre autres, les bâtiments gouvernementaux.

A 13 heures, au JT de France 2, un pigiste demande à un visiteur qui vient de se taper quatre heures de file d'attente les raisons qui l'ont incité à visiter l'Elysée, Matignon et l'Assemblée nationale.

Ce visiteur lui répond qu'il est heureux de pouvoir traverser pendant quelques minutes les LIEUX DU POUVOIR.

Erreur, cher visiteur concitoyen ! Si vous voulez visiter les véritables LIEUX DU POUVOIR, vous devez vous rendre à la Bourse, dans les banques, les officines financières, les sièges des grands groupes économiques, en un mot là où se trouve le VRAI POUVOIR...