En 1989, les capitalistes ont ASSASSINÉ le communisme.
Vingt ans après, le capitalisme, ivre de sa victoire, s'est SUICIDÉ.
En 1989, les capitalistes ont ASSASSINÉ le communisme.
Vingt ans après, le capitalisme, ivre de sa victoire, s'est SUICIDÉ.
Monsieur Dany Boon est, parait-il, très en colère car son film «Bienvenue chez les ch'tis» n'a pas été proposé aux Césars.
Or, s'il est vrai que ce film a connu un grand succès et rempli les salles de cinéma, ce n'est quand même qu'un divertissement populaire (comme «Les Visiteurs» ou «Les Bronzés») et non un grand film ; il ne restera pas dans les annales du cinéma. Il n'aura fait que passer et, pour cette raison, il ne peut prétendre à une distinction aussi prestigieuse qu'un César.
À ma connaissance, personne n'a relevé le lapsus que monsieur Sarkozy a commis au cours de sa conférence de presse de jeudi dernier.
En effet, à la question (mollement posée) des paradis fiscaux, monsieur Sarkozy a évoqué la principauté d'Andorre. Il a simplement oublié qu'il est, en sa qualité de président de la République française, co-prince d'Andorre, l'autre co-prince étant l'évêque espagnol d'Urgel.
Ainsi donc, monsieur Sarkozy avouerait qu'il est le co-prince d'un «paradis fiscal». Oh !
Attention, il y a du nouveau dans les rubriques : Les Amis d'Yves-Fred, les conférences et l'onde poétique.
Voilà que rebondit l'affaire de «La Marseillaise» qui doit ou non être chantée par les footballers avant les rencontres. Un député qui n'a sans doute rien d'autre à penser et qui désire entrer dans la postérité (même par la petite porte) a déposé un projet de loi en ce sens.
Mais, quand admettra-t-on que le football n'est qu'un jeu et rien d'autre et que notre hymne national (comme ceux des autres nations) n'y a pas sa place? Gagner un match n'est pas un acte de patriotisme, d'autant plus que les joueurs professionnels sont en vérité des mercenaires aux contrats fabuleux.
Il ne faut quand même pas tout mélanger...
Il y a du nouveau dans la rubrique "Les Amis d'Yves-Fred".
La grève de jeudi dernier a suscité maints commentaires en grande majorité acerbes particulièrement de la part des usagers des transports en commun et l'on a eu droit à un déluge verbal de la part des éternels "yaka" et "faucon" (même des vrais !).
Or, il faut bien comprendre qu'il y a grève et grève.
Je m'explique.
Quand des cheminots ou conducteurs de métro ou de bus prennent des usagers en otage en décidant d'un arrêt de travail soudain au seul motif qu'ils ont constaté des modifications dans leurs plannings de travail ou que l'un d'entre eux a été agressé par des abrutis marginaux, on peut admettre que lesdits usagers soient exapérés surtout si ce genre de mauvaise plaisanterie se renouvelle trop fréquemment car ces usagers n'ont aucun pouvoir ni sur les plannings des agents de la SNCF ou de la RATP, par exemple, ni sur leur sécurité. Ces agents se trompent d'adversaire et agissent stupidement et lâchement.
Mais, quand des milliers de travailleurs forcés de réparer par leurs sacrifices les saloperies des banquiers et des boursicoteurs décrètent un arrêt de travail interprofessionnel suivi d'une manifestation populaire, alors, dans ce contexte, la grève n'a rien d'un caprice sectoriel et ne doit pas faire l'objet de la vindicte des citoyens "lambda" (que l'on appelle aussi brave gens) qui sont, qu'ils le croient ou non, victimes des mêmes manipulations éhontées ourdies par les dirigeants amis des profiteurs qui ruinent l'économie.
Certes, cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant...
J'ai lu dans les gazettes que l'illustre Jean-Marie Messier, après un long exil, serait de retour aux affaires. Il paraît qu'il a des comptes à rendre à la justice française en raison de ses anciennes activités financières.
À vrai dire, je me moque totalement de ces considérations économico-judiciaires auxquelles je n'entends pas grand chose.
Mais, ce dont je me souviens, c'est que, il y a quelques années alors qu'il était au sommet de sa gloire médiatique, ce monsieur, pour flatter ses amis étasuniens, avait déclaré avec superbe et cynisme «qu'il n'y a pas de spécificité culturelle française» (sic).
C'est pour cette raison que je méprise profondément cet individu particulièrement stupide.
Nous avons vu il y a quelques jours un documentaire télévisé sur ces généraux allemands qui, pendant la guerre, complotaient de tuer Hitler qui était devenu dangereux et incontrôlable.
Si on avait eu réellement la volonté d'éviter cette catastrophe que fut la Seconde Guerre mondiale, on aurait pu tuer ce Hitler bien avant, c'est-à-dire dès son accession à la chancellerie en 1933. On connaissait alors ses terribles projets à la seule lecture de son seul et unique bouquin : Mein Kampf.
Tout le monde pouvait lire cet ouvrage traduit dans la plupart des langues et pour un prix raisonnable puisqu'il était publié en livre de boche.
Il y a quelques jours, je saluais le «réveil des vassaux», c'est-à-dire de ces peuples européens dont les dirigeants sont béats d'admiration devant le suzerain étasunien. Il m'avait semblé percevoir un frémissement salutaire, sans doute lié à la crise économique que nous subissons de plein fouet à cause des malversations de spéculateurs new-yorkais.
Cependant, il n'aura pas fallu plus de vingt-quatre heures pour que, derrière l'éblouissement des paillettes, des discours creux et incantatoires et de liesse populaire (lisez : une foule de badauds), nous ayons compris que le nouveau président des États-Unis entendait bien maintenir la suprématie de son pays sur toute la planète. Régenter le monde est toujours d'actualité.
Aux vassaux de s'ébrouer et de ne plus accepter ce leadership, que, en français, on appelle la suzeraineté. Aucune nation n'a le droit de dominer les autres dans quelque domaine que ce soit.