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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 07:00

L'affaire de la bande de Gaza a fait la une de tous les médias et c'est bien naturel car ce conflit n'est pas anodin.

Il se trouve que la capitale de ce petit territoire porte le même nom que ledit territoire : Gaza. Alors, on entendit plusieurs fois les journalistes français parler de «Gaza City» comme on parle de «Mexico City» ou de «Koweit City» puisque, visiblement, le sens des nuances serait peu dévelopé chez les Étasuniens.

Puis, dans un second temps et au risque de déplaire au grand frère, on parle de «Gaza Ville».

Bien. Mais, pourquoi ne parle-t-on pas aussi de «Luxembourg Ville» ou d'«Andorre Ville» ou encore, et pourquoi pas, de «Mayenne Ville», charmante bourgade qui porte le même nom que le département dont elle relève ?

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 18:08

Voilà que le Tayser, cette arme qui n'avoue pas son nom, est depuis quelques jours en vente libre et que seul le prix (499 €) peut en rationner la vente.
Est-ce par un effet du mimétisme béat des admirateurs des États-Unis que l'on rend si aisé l'acquisition des armes ?
Mais que fait la police ? Il paraît que madame le ministre de l'Intérieur n'est même pas au courant de cette mesure stupide et potentiellement criminelle car, s'il est vrai qu'on présente ce Tayser comme un moyen d'auto-défense à l'usage des honnêtes gens, il peut être acheté aussi facilement par des petits braqueurs qui auront vite fait d'amortir leur investissement.


Il y a du nouveau dans la rubrique «Les Amis d'Yves-Fred».

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 14:24

Notre ministre de l'Éducation Nationale s'étant planté dans la réforme des lycées et voulant se rattraper aux branches préconise le port d'un uniforme pour les collégiens et lycéens français, comme cela se fait chez les Britanniques.
Ce ministre oublie que la France n'est pas un pays anglo-saxon. Il serait bon que l'on arrête de vouloir singer tout ce qui se fait chez lesdits anglo-saxons et qui n'est que rarement importable chez nous.
Bien sûr, dans l'esprit (sic) de ce ministre, il ne s'agirait pas du port d'une blouse ou d'un habillement uniforme mais seulement du port d'un tee-shirt marqué du nom de l'établissement fréquenté par chaque élève. Et, toujours selon le même ministre qui ne manque pas d'imagination, cette mesure devrait aplanir les inégalités vestimentaires qui marquent la différence entre les enfants des familles aisées et ceux des familles modestes.
Il serait sans doute plus judicieux et plus sain d'inciter les parents socialement privilégiés à ne pas habituer leurs enfants à narguer (volontairement ou non) leurs condisciples issus de milieux populaires.
De plus, les pouvoirs publics devraient interdire toutes les publicités (particulièrement télévisuelles car ce sont les plus dangereuses) qui ont pour cibles les enfants et les adolescents et les poussent à demander, voire exiger de leurs parents au train de vie modeste des vêtements et des accessoires hors de leur portée financière.
Mais, je rêve. Ne vivons-nous pas dans un système où «le veau d'or est toujours dans la boue»?

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 14:00

Une réforme du permis de conduire prévoit que les examinateurs ne devront pas recaler un candidat au seul motif qu'il n'aura pas respecté un «Stop» ou qu'il aura mordu sur une bande continue.

Mais, ça va pas la tête ?

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 15:11
Ce qui devait arriver arrive ou est sur le point d'arriver.

En effet, voici que des personnalités politiques européennes importantes, tels le Premier Ministre britannique, la chancelière allemande et le président de la République française s'interrogent sur les relations qu'ils entretiennent avec les États-Unis. Et que, par voie de conséquence, ils accusent presque ouvertement  mais avec toutes les précautions diplomatiques d'usage les États-Unis de nous entraîner dans cette crise financière et économique qui a germé dans ce pays mégalomaniaque si longtemps considéré comme un phare éclairant le monde.

Tous ceux qui, comme moi, dénoncent depuis des décennies l'hégémonie linguistique, économique et culturelle étasunienne, ont subi quolibets et vexations de la part des ultra-atlantistes admiratifs du libéralisme outrancier et sans contrepoids dont ce pays s'est fait le porte-drapeau. Que n'ai-je subi de remarques ironiques de la part d'amis qui trouvaient ridicules que je dise ou écrive «Étasuniens» pour évoquer les ressortissants de ce pays ? On m'aurait volontiers accusé de blasphème. Pourtant, je ne fais qu'employer un mot reconnu par les dictionnaires et de ramener ce pays à ses justes proportions.  À mes détracteurs, je signale que l'on ne m'a jamais entendu parler d'Amerloques car je trouve cela méprisant et que je m'efforce de respecter même ceux que je critique.

Et pourtant, comment ne pas reconnaître que, de Saïgon à Bagdad en passant par la Baie des Cochons, les Étasuniens ont tout faux ? Ils se lancent dans des aventures guerrières qu'ils ne maîtrisent pas et dont ils ne savent pas sortir mais dans lesquelles ils veulent embarquer leurs vassaux et soi-disant amis. Et je ne suis pas du tout certain que l'élection d'un président métissé change le cours de l'histoire.

Avaient-ils tort ces altermondialistes qui criaient les dangers d'une mondialisation à la botte des États-Unis et des intérêts capitalistes qui leur sont étroitement liés ? On les a ridiculisés et bâillonnés.

Comment a-t-on pu suivre aveuglément un pays prétendument démocratique qui, dans la plupart de ces états, reste attaché à la peine de mort (que certains avaient aboli avant de la rétablir) ? Comment les dirigeants de la vieille Europe empreinte d'humanisme historique ont-ils pu détourner les yeux du napalm au Viêt-Nam, des mines antipersonnelles ou de Guantanamo ? Et j'en passe.

On sait le mépris dans lequel ont été plongées les quelques voix qui se sont, çà et là, élevées pour condamner ces violences d'un autre âge.

En entretenant l'amalgame entre communisme et bolchevisme, c'est-à-dire entre une philosophie socio-politique et son détournement par les dictateurs soviétiques, les Étasuniens ont réussi un beau coup (chapeau !) en ruinant l'espérance de millions de travailleurs besogneux et en laissant libre cours aux exactions des privilégiés de la finance et des affaires. Le capitalisme, c'est la loi de la jungle et malheur aux gazelles ou, si l'on préfère, aux vaincus.

Le capitalisme (dont le libéralisme jouant de son étymologie qui évoque la liberté n'est que l'alibi) a montré ses limites. Demain, il sera vomi par les peuples assoupis qui en subissent les effets néfastes. Il mourra de ses excès.

En nous entraînant dans leur crise due à des malversations incontrôlées, les États-Unis sont en train de nous ruiner et d'acculer à la misère les plus fragiles d'entre nous. Qui parle de moraliser le capitalisme ? C'est déjà trop tard et ça ne veut plus rien dire. Soyons réalistes.

Il est temps que les vassaux européens se réveillent et cessent de s'agenouiller devant la suzeraineté étasunienne.

Yves-Fred Boisset.
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 18:13

L'État a bien raison de combattre les addictions diverses : tabac, alcool, jeux, conduite automobile, etc.

Fort bien, l'État remplit son rôle éducatif et sanitaire. Enfin, je devrais dire «remplirait son rôle», si ce même État ne tirait de substantiels revenus du tabac, de l'alcool, des jeux et des carburants automobiles.

Qui a dit : hypocrisie ?

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 13:56

Ainsi  donc, ce 5 janvier 2009 devrait rester dans les mémoires comme une journée historique à l'égal de toutes celles qui, au fil des âges, ont changé le monde.

Car, à partir de ce jour mémorable du 5 janvier 2009, il n'y aura plus de plages publicitaires après 20 heures sur les chaînes de France-Télévision, dites aussi chaînes publiques par opposition aux chaînes privées et commerciales apparues dans les années 80.

Mes amis le savent : je suis viscéralement anti-pub. Pourquoi ? Parce que je considère que la publicité est une incitation mensongère à acheter n'importe quoi et que son impact est le plus dangereux sur les consommateurs les plus fragiles qui, pour une grande majorité d'entre eux, manquent à la fois de moyens financiers et d'esprit critique. Et aussi sur les enfants : un état soucieux d'éthique devrait interdire toutes les publicités qui ont les enfants pour cible.

On sait que les annonceurs consacrent des budgets considérables pour être présents sur les médias audiovisuels. En clair, et sans langue de bois, ils gaspillent l'argent des consommateurs que nous sommes tous, vous et moi, puisque ces sommes versées à la publicité se répercutent sur les produits que nous achetons.

Il serait intéressant de savoir (mais là-dessus on ne dit rien de précis) combien de télespectateurs se sont rués chez les commerçants pour acheter sans attendre le produit vanté par la publicité audiovisuelle. Sans doute beaucoup moins qu'on ne nous le ferait croire.

Veut-on ignorer le fait pourtant avéré que les plages publicitaires de la télévision n'ont d'autre intérêt que celui de permettre aux télespectateurs de vider, le cas échéant, leur vessie ou de vaquer à quelque obligation domestique ? À ce propos, on peut considérer comme une brimade de la part de France 2 d'enchaîner le programme du soir à 20 heures 35 précises, après, nous annonce-t-on, une météo bâclée. Cinq minutes de répit avec un de ces charmants interludes de jadis auraient été de bon aloi.

Cinq minutes que, par ailleurs, les journalistes et animateurs de la télévision auraient pu mettre à profit pour réviser les règles fondamentales de la grammaire française...

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 17:44

En 1802, Thomas Jefferson (1743-1856), président des États-Unis, écrivait cette sentence ô combien prophétique :

«Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de  toute possession, d’abord par   l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise».

transmis par Mystica Verba Profaris que je remercie.

 

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 15:40

De nouvelles annonces sont à découvrir dans la rubrique "Les Amis d'Yves-Fred".

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 07:30

Ne pouvant plus faire face à la hausse démentielle des loyers, la seule librairie française de New-York a fermé ses portes le 31 décembre 2008.
Encore un mauvais coup porté à la francophonie !

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