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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 15:36

« France 2 » a présenté hier soir un excellent documentaire consacré au rôle joué par Marie Curie durant la 1re Guerre mondiale (14/18). Nous avons vu que celle-ci ne fut pas seulement une chercheuse scientifique dont les travaux sur le radium et le polonium ont rendu tant de services à la médecine moderne, lui faisant même prendre un virage décisif.

Ce que l’on savait moins, c’est que sa fille Irène s’engagea auprès d’elle et le rejoignit sur le front où les deux femmes participèrent très activement aux soins apportés aux blessés grâce à la radiologie récemment découverte. Il faut rappeler qu’Irène n’avait alors que dix-huit ans. Cette jeune fille fut admirable de courage et d’abnégation.

Puis, la Grande Guerre prit fin… jusqu’à la prochaine.

Irène Curie reprit ses études et devint à son tour une chimiste de haut niveau, poursuivant l’œuvre entamée par ses parents, Pierre et Marie Curie. Elle épousa un jeune chercheur déjà renommé : Frédéric Joliot et tous deux travaillèrent sans relâche au service de la science et de la France car ils étaient foncièrement patriotes.

Mais voilà que, au sein de la Résistance dans laquelle il s’était engagé pendant l’occupation germano-vichyste, il avait adhéré aux idéaux du communisme (les communistes étaient nombreux, sinon majoritaires dans la Résistance, n’en déplaise à leurs détracteurs de tous bords) et Frédéric Joliot avait épousé cette cause.

C’est sous ce motif que, le 28 avril 1950, le président du conseil de l’époque, Georges Bidault, négligeant aussi bien le travail scientifique que l’engagement patriotique de Joliot-Curie, prit, peut-être pour plaire aux Étasuniens enfermés dans leur paranoïa anti-communiste, la décision de mettre un terme à ses fonctions universitaires. Ce fut un scandale car Joliot ne s’était nullement rendu coupable de collaboration scientifique avec l’URSS, comme on l’en a accusé sans preuves.

Nos « amis » étasuniens ont dû se réjouir de l’élimination d’un savant français de haut niveau, laissant ainsi le champ libre aux savants allemands qu’ils avaient récupérés à Nuremberg au nez et à la barbe des alliés.

Quant à Bidault, quoi dire ? On ne discute pas avec un ivrogne…

 

 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:51

Un gros problème a surgi dans notre vie bien tranquille d’Occidentaux replets. Les féministes professionnelles toujours prêtes à se lever contre les inégalités sexuelles n’ont pas manqué de souligner cette profonde injustice qui fait que les produits cosmétiques destinés aux femmes ont un coût plus élevé que ceux destinés aux hommes. Quel scandale !

 

Voilà qui me remet en mémoire un poème que j’avais écrit il y a quelques années et qui n’est pas seulement et en dépit des apparences un poème érotico-humoristique.

 

À vous de juger !

 

 

P  R  O  M  E  N  E  U  S  E

 

Toi

qui promènes

de rues en rues,

de nuit en nuit,

ta peau blanche et ton stérilet,

ta poitrine bien dessinée

par Michel-Ange

ou par le diable,

 

toi

qui trimbales

de ville en ville,

de jour en jour,

ton parfum et ton rouge à lèvres,

ta taille si bien affinée

par le masseur

ou par son frère.

 par son frère,

toi

qui balades

de piaule en piaule,

de mains en mains,

tes fins collants et tes bottines,

tes cuisses bien trop satinées

par le vibro

ou le masseur,

 

toi,

qui coltines

de lit en lit,

de mec en mec,

ton balconnet et ton panty,

ton joli sexe enfariné

par les bons soins

du gynéco,

 

 

pense un peu à tes sœurs,

là-bas,

là-bas dans les provinces

                                  noires.

 

 

à toutes celles qu'on excise,

                   à toutes celles qu'on violente,

                              à toutes celles qu'on engrosse,

                                      à toutes celles qu'on... rejette.

 

Penses-tu quelquefois

à toutes celles-là

qu'on déflore sans égards aussitôt que pubères,

qui ont fini leurs vies quand tu commences à vivre

qui ne savent l'amour si tu as mille amants ?

 Penses-tu quelquefois

                   à leur sexe abîmé par le mâle impatient,

à leurs hanches gauchies de grossesse en grossesse,

            à leurs seins crevassés à coups de lactations,

à leurs cuisses flétries qui s'écartent sans joie ?

 

Toi

qui promènes

de nuit en nuit,

de mec en mec,

ta peau blanche et tes fins collants,

tes cuisses rondes et leur satin,

tes jolis seins et leur parfum,

ton sexe libre et ses caprices,

écoute le silence de tes sœurs,

là-bas,

là-bas dans les provinces

                            noires.

 

Yves-Fred BOISSET

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 06:48

En Afrique noire et au Moyen Orient, le rituel de l’’excision bat son plein. Il paraît même qu’il serait en pleine expansion. Comme on le sait, il s’agit d’une mutilation criminelle et irréversible dont sont victimes presque systématiquement les filles dans leur bas âge.

Je persiste à penser que les féministes occidentales devraient s’intéresser à ce problème autrement plus important que celui de la parité parlementaire. Je crains qu’elles ne se trompent de champ de bataille.

 

 

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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 13:21

Monsieur Pierre Gattaz, président du Medef et Premier ministre substitué, veut que les patrons ne soient plus tenus de justifier les licenciements de leurs salariés.

Il a osé !

Il a osé ! Et comment en l’occurrence ne pas évoquer Audiard et les patrons (pardon, les tontons) flingueurs où l’on trouve cette sentence si réaliste : Les cons, ça ose tout ; c’est même à cela qu’on les reconnaît ?

Comme c’est vrai. Oui, il a osé le super-patron.

 

                                                            signé par un passéiste-archaïque

 

 

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 14:05

Plusieurs historiens déplorent que le Moyen Âge, coincé entre l’Antiquité et la Renaissance, n’ait pas la place qu’il mérite dans nos manuels et que son étude soit délaissée, ou pour le moins bâclée. Ils disent donc qu’il faut réhabiliter le Moyen Âge.

Que ces historiens se rassurent. Monsieur Vals et ses amis Macron et Gattaz vont se charger de nous ramener promptement au Moyen Âge en « médiévilisant » la société française. La seule chose qui les intéresse dans le char de l’état, c’est la marche arrière…

 

 

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 13:44

Je viens de découvrir, grâce à l’illustre Manuel Vals qui, après mille contorsions assez maladroites, est finalement tombé à droite, ma véritable personnalité : je suis un passéiste archaïque. Rien de moins…

Et tout compte fait, j’en ressens une certaine fierté.

N’en déplaise à Vals, à son Macron et à son ami Gattaz, je demeure fidèle à mes références qui sont, pour les plus marquantes, Voltaire, La Fayette, Danton, Victor Hugo, Louise Michel, Zola, Jaurès et Stéphane Hessel. Ces modèles représentent à mes yeux la « France Vraie », celle des Droits de l’Homme, de la Fraternité, de la solidarité, du droit de chacun à l’instruction laïque et gratuite, du droit à la santé et à des soins de qualité pour tous.

Qu’on ne me parle pas de cette escroquerie morale et politique que l’on appelle en un affreux jargon la « real politik », ni du modèle libéral anglo-saxon qui ne sert que les intérêts des États-Unis et qui est relayé par l’Europe bruxelloise et par la mère Kel et que l’on veut nous imposer avec la complicité des pseudo-socialistes qui dirigent actuellement la France.

L’ultra-libéralisme nous conduit dans le mur en nous réduisant à l’état servile, à une sorte de vassalité, en brûlant nos racines, en substituant à notre langue un sabir indigeste hérité d’un mauvais anglais, en banalisant notre patrimoine.

Oui, il y a bien une exception française, que cela plaise ou non aux peuples immatures tel le peuple étasunien en particulier.

Vals et ses acolytes vont-ils nous livrer pieds et poings liés au diktat des « transnationales », ces entreprises sans lois et sans moralité qui veulent diriger les nations par le biais de la mondialisation et réduire l’humanité à un grand marché d’esclaves et de consommateurs aveugles ?

Vals, Macron et autres Gattaz, chantres du capitalisme sauvage et traîtres à notre glorieux passé humaniste, je vous cite à comparaitre bientôt devant le tribunal de l’Histoire.

 

 

 

 

 

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 07:59

En France, il y a environ trois millions de chômeurs et les employés de « Pôle Emploi » sont débordés.

La solution serait donc que « Pôle Emploi » embauche ces trois millions de chômeurs, ce qui résoudrait le problème.

Seulement, il n’y aurait plus de chômeurs et les employés de « Pôle Emploi » n’auraient plus rien à faire. Ils seraient donc licenciés et redeviendraient chômeurs.

 

Vous voyez bien qu’il n’y a pas de solution dans un système ultralibéral !

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 16:32

Moi qui, comme vous le savez, n’ai aucune vocation présidentielle (je veux parler de l’Élysée, le reste n’ayant aucune importance), j’ai trouvé le moyen de renflouer les caisses de l’état, de rembourser la dette et de rééquilibrer les comptes de la nation sans emmerdaver les fonctionnaires, les retraités et les chômeurs.

Très simple.

Étant donné, d’une part, qu’une loi de la République interdisait aux femmes de porter des pantalons en public et que, d’autre part, cette loi très ancienne n’a été que très récemment abrogée, il suffirait de faire payer une taxe rétroactive (pantataxe, par exemple…) à toutes les femmes, exception faite des religieuses, des dames gravides, des avocates et d’Isabelle Adjani dont on n’a pas oublié le sublime rôle qu’elle a interprété dans « L’année de la jupe ». Toutes les autres femmes sont présumées avoir enfreint cette loi durant de longues années. Il est évident que les femmes qui ont seulement porté un pantacourt n’auraient à payer que la moitié de l’amende.

 

 

 

 

 

 

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 08:29

Un député s’est fait tancer parce qu’il eut l’audace de dire « Madame le président » à une présidente. Au nom d’un féminisme brouillon et puéril, ladite présidente a fait un mini-scandale et a demandé une sanction pour l’irrévérent (!) député. Il est vrai qu’en période de crise, les parlementaires n’ont rien d’autre à faire…

En vérité, il faut dire madame la présidente, madame la directrice, etc. Mais, cependant, dans la mesure où les femmes qui se hissent à des responsabilités politiques ou autres s’ingénient à singer les hommes dans ce qu’ils ont de plus bêtes, il faudrait dire « madame le président », « madame le directeur », « madame l’avocat », « madame le pharmacien »…

 

 

 

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 08:16

Voilà plus de cinquante ans que se pose de façon récurrente l’affaire des allocations familiales. Toutes choses égales, doit-on allouer le même somme aux familles aisées et même très aisées et à celles qui tirent le diable par la queue ?

La justice élémentaire dit « non » ; la constitution dit « oui » en arguant de l’universalité des allocations… Aide financière pour les familles modestes, argent de poche pour les autres…

Poussons plus avant le raisonnement des constitutionnalistes : pourquoi pas l’universalité des salaires ? Quand on évoque l’universalité, il faut aller jusqu’au bout de son raisonnement !

 

 

 

 

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